« Béguine »

« Béguine » n.f. (Belgique, Pays-Bas) : Religieuse qui n’a pas prononcé de vœux perpétuels. Source : Le Robert Plus

C’est en lisant l’article suivant dans la presse ce matin que je me suis souvenue de cet endroit extraordinaire découvert à cette même époque lors d’un séjour à Bruges l’an dernier :

De passage à Strasbourg à la librairie Kléber, Eric-Emmanuel Schmitt a présenté son dernier roman : «La femme au miroir». « C’est l’histoire de trois femmes qui se regardent dans un miroir et que leur époque va broyer. Je voulais faire un portrait de la condition humaine à travers la condition féminine. J’avais le sentiment que je verrais des choses différentes en devenant une femme. Ce qui se passe, c’est que la nature est plus généreuse avec une femme en lui accordant la maternité. Mais la société est plus avare qui leur refuse leurs mérites et qui les rabaisse.

La béguine de Bruges. Anne de Bruges vit une vie légendaire en 1530. Elle s’enfuit le jour de son mariage pour s’affirmer. Elle devient béguine à Bruges. Les béguines qui ne forment pas un ordre religieux, sont en fait la première forme d’organisation féministe. Elles exercent des métiers physiques jusque-là réservés aux hommes. De plus, Anne éprouve un rapport mystique avec la nature, parle aux animaux, est presque considérée comme une sainte jusqu’au moment où l’inquisition, le divorce entre l’église catholique et la protestante et les querelles théologiques vont la broyer.

L’aristocrate de Vienne. Anna von Waldberg vit à Vienne dans les années 1905. C’est une aristocrate qui entend être l’épouse parfaite et à laquelle on demande juste de tenir son rang. Elle a l’impression qu’elle vit dans une sorte d’imposture. Alors, dans le sillage de Sigmund Freund, elle découvre la psychanalyse et vivre sa propre vie.

La star d’Hollywood. Anny Lee est aujourd’hui une star à Hollywood. Elle connaît la gloire, « la catastrophe du succès » comme dirait Tennessee Williams. Son corps ne lui appartient que lorsqu’elle joue dans les films. boit, se drogue et croise de nombreux amants de passage.

Les trois femmes sont différentes. Elles vont toutes quitter le destin qu’on leur promet, pour vivre leur propre vie et casser le miroir afin de découvrir qui elles sont réellement. Ce sont trois histoires de libération. » Source : DNA du 26/10/11

Pour revenir au sujet de ce post, voici donc quelques images du béguinage de Bruges

Avec une entrée dans ce lieu plutôt curieuse…


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« Duo des fleurs »

Écouté indéfiniment, je ne me lasse jamais de ce Duo des fleurs extrait de « Lakmé » si bel opéra de Delibes. Ce titre, fabuleusement illustré, est un extrait du film d’animation « L’opéra imaginaire » sorti en 1993.

Tout en poésie, légèreté, finesse et beauté, comment ne pas se laisser charmer et envoûter un peu de la même manière que l’officier des images qui suivent ?

Moi, je me laisse entraîner, fascinée encore et encore…

« Glyptographe »

Un glyptographe est un signe gravé dans la pierre (signe lapidaire), essentiellement marque des tâcherons au temps des Bâtisseurs. Mais un glyptographe peut aussi être assimilé au terme « graffiti ». On retrouve dans ces deux mots l’étymologie commune du grec : graphein (γράφειν) qui signifie indifféremment écrire, dessiner ou peindre.

Un exemple ? Exemple !

 

Des courges aux couleurs automnales

La chaise métallique était encore recouverte de rosée ce matin…

A défaut de m’asseoir, j’ai fait alors le tour du potager et me suis prise au jeu de la « chasse aux courges ». Dispersées  partout dans le jardin, elles me rappelaient les œufs de Pâques éparpillés non par le lièvre mais par mon Nicodème-Jardinier.

Avec une âme d’enfant, je me suis prise toute seule au jeu de la chasse aux courges. Facile : leurs riches couleurs automnales m’ont bien aidée à les débusquer !

« Tarentelle »

Lovés l’un contre l’autre, nous avons regardé hier soir un bien joli film Nicodème et moi (merci Alexia d’avoir autant insisté pour que nous le visionnions enfin).

« Tous les soleils« … quelle fraîche et charmante histoire dont voici la bande-annonce (à voir ou à revoir ?) :

Ce film de Philippe Claudel, tourné à Strasbourg de surcroît, raconte l’histoire d’Alessandro, professeur de musique baroque, qui vit avec sa fille Irina en pleine crise d’adolescence et un frère anarchique, Crampone, qui réclame le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir.

L’accent des deux frères, des dialogues truculents (ceux en italien qui surgissent surtout aux moments des crises familiales) est d’un humour… délicieux et facétieux. On rit, on sourit, on se laisse emporter par la vie trépidante d’Alessandro, ses émois aussi…

Mais l’élément important du film est aussi dans le choix musical qui accompagne la plupart des scènes. Dont un morceau particulièrement entraînant : une tarentelle (l’air que l’on entend dans la bande-annonce : « Luna Lunedda »).

Dès la fin du film, non sans avoir attendu de lire le titre de cette tarentelle et celui de son auteur dans le générique, je me suis mise à la recherche de ce morceau. C’est ainsi que j’ai découvert la géniale Christina Pluhar et cette belle video :

Si l’envie de mieux connaitre cette artiste attachante vous prend, allez donc jeter un coup d’œil sur son beau site « l’Arpeggiata » (le nom de son ensemble).

Sous l’onglet « videos » vous trouverez « La Tarantella » (3 videos), « Pizzicarella Mia » est ma favorite…